De plus en plus de pays industrialisés ou en pleine croissance, Arabie saoudite, Chine, Inde… acquièrent majoritairement en Afrique, mais également en Asie de l’est, en Amérique du sud ou plus récemment en Europe de l’est, des millions d’hectares de terre pour assurer leur sécurité alimentaire ou produire des biocarburants.
La vente massive de ces terres cultivables à des entreprises multinationales provoque souvent l'expropriation de producteurs locaux et chasse de nombreux agriculteurs de leurs terres.
Les promesses de créations d’emplois et d’infrastructures sont rarement réalisées. En découlent risques de corruption et d’instabilité politique et sociale.
Une plus grande transparence et des cadres réglementaires internationaux sont nécessaires pour assurer le bon fonctionnement de ces transactions. Rendre ces marchés durables et éthiques est au cœur de tous les débats pour que ce mouvement de «land grabbing» (accaparement des terres) ne se transforme pas en un néocolonialisme agricole.
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