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L'Australienne Ashleigh Barty, "nouvelle reine" du tennis mondial

Victorieuse à Roland-Garros il y a quinze jours et à Birmingham dimanche, l'Australienne de 23 ans s'installe en tête du classement WTA.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La joueuse de tennis australienne Ashleigh Barty, lors de la finale du tournoi de Birmingham (Royaume-Uni), le 23 juin 2019. (CARL RECINE / REUTERS)

Ashleigh Barty est devenue lundi 24 juin la deuxième Australienne à s'emparer de la première place mondiale, après Evonne Goolagong Cawley en 1976. Sacrée à Roland-Garros le 8 juin, Barty s'est emparée de la tête du classement WTA après sa victoire en finale à Birmingham (Royaume-Uni) dimanche, contre l'Allemande Julia Goerges. A 23 ans, l'Australienne, qui avait brièvement mis le tennis entre parenthèses pour le cricket, s'inscrit dans les pas de Goolagong Cawley. Elle côtoie aussi John Newcombe, Pat Rafter et Lleyton Hewitt au panthéon des Aussies devenus n°1 mondiaux.

D'ascendance aborigène comme Barty, Goolagong Cawley a salué son ascension "quasiment inarrêtable""Ash est une très bonne numéro 1 et gagner Roland-Garros lui aura donné encore plus de confiance", a déclaré à la presse son aînée, qui a remporté comme elle son premier tournoi du Grand Chelem à Paris en 1971, avant de conquérir Wimbledon dans la foulée. "Je suis tellement fière qu'une autre joueuse aborigène figure en haut du classement du tennis féminin, en particulier une jeune femme qui exprime un tel bonheur dans tout ce qu'elle fait", a savouré Goolagong Cawley.

"Longue vie à la reine"

Le patron de la Fédération australienne de tennis, Craig Tiley, a loué un "accomplissement historique remarquable""C'est quelque chose de vraiment difficile à réussir, c'est tout simplement fantastique", s'est-il enthousiasmé sur la chaîne australienne Channel Nine TV. "Je la connais, elle est humble avec ça. Elle veut seulement retrouver les courts et se faire plaisir."

Le Daily Telegraph de Sydney l'a proclamée "nouvelle reine" du tennis, sous le charme de sa personnalité tout en retenue. "La regarder gagner un match, c'est comme regarder ces vieilles images en noir et blanc où l'on voyait une Evonne Goolagong ou un Rod Laver gagner gracieusement, sans fioritures ni fanfares", se réjouit le quotidien national. "Elle rend les Australiens fiers qu'elle soit des leurs. Longue vie à la reine."

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