Un stade flambant neuf, un village olympique sorti de terre, tout un quartier ressuscité pour les JO 2012, Londres avait quasiment construit toutes ses infrastructures, et pour cela, elle avait explosé le budget. De trois milliards d'euros, l'addition est passée à 9,5 milliards, une facture multipliée par trois. Car la TVA avait été oubliée et surtout le coût de la sécurité n'avait pas été pris en compte.Rien n'a été laissé à l'abandonMais cinq ans plus tard, Londres n'a pas de regrets sur ses investissements, car aucune infrastructure n'a été laissée à l'abandon. Dès le départ, tout avait été conçu pour être exploité après. "Toutes les infrastructures que nous avons gardées après les JO ont été transformées pour l'usage de la communauté. Certaines installations ont été détruites, mais c'était prévu", explique à France 2 Peter Tudor, de la "London legagy agency" qui gère l'héritage des Jeux olympiques. L'ancien village des athlètes a, lui, été reconverti en logements, et la tour emblématique des JO en attraction touristique.