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Arsenal de mal en pis

Les Gunners n'en ont pas fini avec les galères. Surtout cette saison. Dernier couac en date : une élimination à Bradford, pensionnaire de 4e division, en quart de finale de la Coupe de la Ligue. Sauvé de justesse au tour précédent contre Reading (7-5), Arsenal a cette fois été battu aux tirs au but (1-1, 3 t.a.b à 2). La tête d'Arsène Wenger n'est pas mise à prix mais le technicien français est une cible parfaite après ce nouveau désastre.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Arsène Wenger

En mettant quasiment son onze idéal sur la pelouse, Wenger pensait pourtant s'être mis à l'abri d'un exploit de Bradford. Face à Reading, c'était une équipe bis qui avait joué avec le feu en s'imposant 7-5. Là, les titulaires étaient là et ils ont failli. Devant le but, les occasions se sont succédées. Le gardien Matt Duke a sorti un gros match mais il y avait mieux à faire côté Gunners. Mené 1-0 dès la 16e minute après un but de Garry Thompson sur coup franc, Arsenal fût sauvé par un défenseur. Thomas Vermaelen a égalisé à la 88e minute et offert une prolongation à son équipe. Les attaquants n'ont pas réussi à en prendre de la graine... Duke s'est interposé avec brio face à Santiago Carzola qui, par deux fois, aurait pu tuer le match dans le temps réglementaire avant de toucher la barre transversale en prolongation. Le gardien local a fait de même devant les tentatives de Gibbs et d'Oxlade-Chamberlain. "Ils ont bien défendu et nous savons tous ce qui peut arriver aux tirs au but, a commenté Wenger. Nous avons eu beaucoup, beaucoup d'occasions, mais leur gardien a fait un grand match."

Henry le sauveur ?

Aux tirs au but, l'essai de Carzola a été arrêté par Matt Duke, le tir de Marouane Chamakh heurtant lui les poteaux. Et Vermaelen, le dernier tireur qui aurait pu se transformer en sauveur des Gunners, a aussi envoyé son ballon sur le poteau. C'est l'élimination la plus humiliante d'Arsenal et d'Arsène Wenger. Le technicien français, qui risque d'être de plus en plus critiqué, a saisi la limite actuelle de ses attaquants et a fait revenir au bercail -pour la 3e fois- Thierry Henry (New York Red Bulls) pendant la trêve du Championnat nord-américain (jusqu'en mai). "Evidemment, quand on est éliminé, ce n'est jamais satisfaisant. Nous avons perdu aux tirs au but face à une équipe qui joue très bien. Je n'ai rien à reprocher à mon équipe, nous avons tout donné pendant 120 minutes et nous devons féliciter Bradford pour sa performance", a ajouté Wenger. L'avenir du coach alsacien à Londres est désormais très incertain. La fin du cycle annoncée depuis plusieurs mois est bien réelle. Aura-t-il la possibilité de redresser la barre ?

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