Le curleur Alexander Krushelnitsky, contrôlé positif durant les Jeux olympiques à Pyeongchang, réfute avoir sciemment "utilisé une substance interdite". Le sportif se dit "choqué" par la découverte de traces de meldonium dans ses échantillons. "Je suis catégoriquement opposé au dopage et je me suis toujours efforcé de suivre rigoureusement toutes les règles antidopages", a poursuivi le curleur.Je suis prêt à dire ouvertement que jamais, à aucun moment au cours de ma carrière sportive, je n'ai utilisé de substance interdite ou d'autres moyens malhonnêtes.Alexander Krushelnitskycommuniqué diffusé sur le site de la Fédération russe de curlingAlexander Krushelnitsky a remporté la médaille de bronze dans l'épreuve du curling mixte avec sa femme, Anastasia Bryzgalova. Il estime que "seule une personne dépourvue de bon sens serait capable de se doper, d'autant plus s'il s'agit de meldonium, à la veille des Jeux olympiques, où le niveau de contrôle est au plus haut". Le sportif se dit favorable à "une enquête rapide" pour comprendre "ce qui s'est passé".Alexander Krushelnitsky risque de perdre sa médailleUn peu plus tôt, le Comité olympique russe (COR) avait confirmé que le meldonium était bien le produit interdit pris par le curleur, tout en s'interrogeant sur les circonstances d'une consommation sans "aucun sens" médical. "La concentration de meldonium trouvée dans l'échantillon indique une seule prise du médicament, ce qui n'a absolument aucun sens pour obtenir un effet thérapeutique sur le corps humain", fait notamment valoir le COR, dans un communiqué (en russe).Le curleur russe risque une suspension et la perte de sa médaille de bronze gagnée à Pyeongchang. C'est un nouveau coup dur pour les JO et la Russie, montrée du doigt depuis deux ans avec les révélations du rapport McLaren sur les manipulations organisées par les autorités sportives russes dans le cadre des Jeux olympiques de Sotchi en 2014.