Cramoisy (Oise). C’est l’aîné des trois fils, âgé d’une vingtaine d’années, qui a prévenu les secours. En arrivant vers 18 heures, ils découvrent une femme de 58 ans, blessée d’une quinzaine de coups de couteau à l’abdomen. "Les enquêteurs ont ensuite retrouvé le corps de l’auteur présumé des faits pendu à l’étage", résument Les Dernières nouvelles d’Alsace. Il s’agissait de l’ex-mari de la victime, 54 ans, suivi pour "problèmes psy".
Séparé depuis dix ans, le couple habitait néanmoins sous le même toit. "La femme avait accepté que son ex-conjoint, alcoolique, vive dans le sous-sol pour ne pas qu’il se retrouve à la rue", a confié au Parisien un habitant de la commune.
Tribunal correctionnel d’Alençon (Orne). "On est ensemble depuis douze ans, et il est violent depuis onze ans." Devant la cour, la victime explique la plainte pour violences répétées, déposée en octobre 2017 contre le père de ses trois enfants, explique Ouest-France. Agé de 27 ans, le jeune homme écope de huit mois de prison avec sursis, avec obligation de se soigner et interdiction de se rendre au domicile de son ex-compagne.
Tribunal correctionnel d’Alençon (Orne). Un homme jugé pour violences conjugales est condamné à 600 euros d’amende, dévoile Ouest-France. A l’issue d’une dispute le 1er octobre 2017 à Alençon, son épouse avait eu le doigt cassé. Absente de l'audience, elle a également été hospitalisée à la suite d'une seconde dispute, survenue le 3 octobre 2017.
Tribunal correctionnel d’Alençon (Orne). Un routier de 38 ans écope de quatre mois de prison. Il avait agressé sa compagne chez elle, avant de lui voler son portable et des clés, explique Ouest-France. La femme avait déposé une plainte avant de la retirer, le couple s’étant reformé.
Digne-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence). Le parquet engage des poursuites pour violences conjugales contre un homme de 41 ans. Il est accusé d'avoir giflé son ex-compagne réfugiée chez ses parents, la veille, à Manosque. Ce qui a valu à la victime, selon Le Dauphiné, un jour d’ITT.
Tribunal de Lorient (Morbihan). L’affaire jugée remonte à octobre 2017. Deux concubins ivres se disputent à propos d’un pain de mie (mal ou trop cuit). "Après s'être lancé mutuellement insultes et menaces de mort, il lui décoche un coup au nez et aux jambes, elle lui en assène un dans le dos", relate Ouest-France. Puis "elle saisit un marteau et revient frapper sa belle-mère, présente elle aussi ce soir-là, à la tête et à la cuisse". Verdict : quatre mois de prison ferme pour le quadragénaire récidiviste. Quatre mois aussi, mais avec sursis, pour son ex-compagne, jamais condamnée jusque-là.
Bouchemaine (Maine-et-Loire). Dans la soirée, une assistante pédagogique de l’université catholique de l’Ouest d’Angers, 34 ans, est portée disparue. "Merci de partager et surtout de donner la moindre nouvelle. Même qui semble insignifiante. Je vous en supplie", écrit sur Facebook son ancien compagnon.
Mais les propos confus de l’homme, selon Ouest-France, intriguent les enquêteurs. En garde à vue, le suspect reconnaît "être impliqué dans le décès" de la jeune femme, puis avoue s’être débarrassé du corps et de la voiture de son ancienne compagne dans la Loire. Le couple était séparé depuis trois semaines.
Cognac (Charente). A 15 heures, une jeune femme pousse la porte du commissariat et livre son histoire. Son compagnon, âgé de 25 ans, l’a giflée, griffée, mise dehors. Il est immédiatement incarcéré : sa compagne avait déjà porté plainte pour des faits similaires, explique Sud-Ouest.
Montrol-Sénard (Haute-Vienne). "J’ai quatre cartouches. Une pour chacun de nous", hurle un homme armé avant de tambouriner à la porte d’entrée de la maison, selon le témoignage de son ancienne compagne. Terrorisée, celle-ci se retranche à l’étage avec ses deux filles de 4 et 9 ans, puis appelle les gendarmes, rapporte Le Populaire du Centre. Jugé à Limoges en comparution immédiate, l'homme de 33 ans affirme : "Je voulais mettre fin à mes jours, jamais je ne serai capable de faire du mal à madame et à nos enfants". Il est condamné à trente mois de prison dont six avec sursis.
Tribunal de grande instance d’Angoulême (Charente). Un homme de 24 ans est jugé en comparution immédiate pour des faits de violence sur sa compagne en 2017, et pour une altercation avec son père, dimanche 18 février, à Barbezieux. "Les 11 condamnations sur son casier judiciaire n’ont pas plaidé en sa faveur", souligne Sud-Ouest. Il écope de huit mois de prison ferme.