Des chèvres, des moutons, des poules... Voilà ce qu'on trouve depuis février 2020 dans un parc du nord de Paris réputé pour le trafic de drogue. Pendant ce temps-là, à Paris, ils ont créé cette ferme urbaine pour faire revenir les familles dans les jardins d'Éole et redynamiser un parc déserté à cause de l'insécurité. Ce projet associatif s'appelle "Les fermes d'Espoir". Il en existe plusieurs à Paris et en région parisienne."Coexister ensemble""On a aussi des personnes usagers de drogues ou des personnes en errance qui viennent tous les matins nous aider en tant que bénévoles, que ce soit pour le nourrissage, pour la ferme, travailler avec le public. Donc non, c'est vraiment… On essaye en tout cas de coexister ensemble", explique Philippine, la responsable de la ferme.Ces fermes reposent, entre autres, sur l'accueil de jeunes en service civique comme Kévin, un habitant du quartier de Stalingrad qui travaille ici depuis juillet 2020. "En venant à la ferme, en faisant mon premier jour, j'ai adoré être avec les animaux, voir les familles, ils étaient contents", se réjouit-il.