"Il y a trois impacts sur la porte à différents endroits", regrette Karl Pitel, boucher à Jouy-en-Josas (Yvelines). Comme plusieurs autres enseignes, la vitrine de sa boucherie a subi un caillassage de la part de militants anti-viande. "Ce sont des extrémistes. Ils sont fous. Ils ont droit de ne pas manger de viande mais casser une vitrine, faire des tags, ça ne rime à rien", lance une cliente. Les bouchers attendent des arrestationsReçus au ministère de l'Intérieur, les bouchers attendent des interpellations. "Les services de l'État sont suffisamment équipés pour pister différentes associations. Je crois que l'on peut trouver rapidement les coupables, et surtout les punir", estime Jean-François Guihard, président de la Confédération Française de boucherie, boucherie-charcuterie, traiteurs (CFBCT). Les associations anti-spécistes condamnent ces violences, alors que les débats parlementaires sur le bien-être animal sont en cours.