"Jamais je n’accepterai de voir des petites filles voilées. Plus jamais je n'irai chez Gap", proteste Anne-Christine Lang. Sur Twitter, jeudi 9 août, la députée LREM de Paris s'est indignée contre une publicité postée par le compte GapKids, qui met en scène une enfant d'environ une dizaine d'années portant un foulard islamique.Must-haves for back-to-school: so-soft Superdenim, a print bomber that matches your personality, and a best friend who's always got your back. Shop the looks: https://t.co/LSKpuV9odu. #GapToSchool pic.twitter.com/RVplEWcGWs— GapKids (@GapKids) 31 juillet 2018Jamais je n’accepterai de voir des petites filles voilées.Plus jamais je n’irai chez #Gap #BoycottGap pic.twitter.com/91G9dAG84h— Anne-Christine Lang (@AChristine_Lang) 9 août 2018Plusieurs autres élus ont emboîté le pas de la députée, qui a agrémenté son message d'un appel au boycott de la marque. "Rien n'autorise ni ne justifie qu'on voile des petites filles : où est leur liberté ? Où est leur libre arbitre ?", s'est indignée sa collègue marcheuse Aurore Bergé.Commencer l'année du bon pied consiste à ne plus en mettre un chez Gap. Rien n'autorise ni ne justifie qu'on voile des petites filles : où est leur liberté ? Où est leur libre arbitre ? Où est leur choix ? Que ce soit un argument commercial m'écoeure.#BoycottGap pic.twitter.com/NtkXQfRGC7— Aurore Bergé (@auroreberge) 10 août 2018La publicité fait également jaser dans les rangs des Républicains. Lydia Guirous, porte-parole des Républicains, estime que "Gap poursuit sa soumission à l'islamisme avec ses affiches de petites filles voilées". La députée LR Valérie Boyer s'interroge : "Où sont les #MeToo et #BalanceTonPorc ?"Gap poursuit sa soumission à l'islamisme avec ses affiches de petites filles voilées. J'ai dénoncé à plusieurs reprises cette montée en puissance du voile imposée aux petites filles qui est une maltraitante et un piétinement de nos valeurs d'égalité, de liberté et de laïcité ! pic.twitter.com/jCc1XbOaEJ— Lydia Guirous (@LydiaGuirous) 9 août 2018#Gap affiche une petite fille #voiléeLa maltraitance qui lui est infligée L’inégalité qui lui imposéeLa perversion du messageL’enfermement dans son genrene soulèvent aucune protestationLe marketing promeut la #soumission à l’#islamismeOù sont les #MeToo et #BalanceTonPorc pic.twitter.com/ML0spH1eXE— Valérie Boyer (@valerieboyer13) 10 août 2018La marque, dont la publicité n'a été diffusée qu'aux Etats-Unis, n'a pas réagi à cette polémique. L'an dernier, l'enseigne avait déjà été critiquée pour avoir affiché dans une vitrine une jeune femme coiffée d'un hijab. Gap avait assumé ce choix en affirmant "célébrer la diversité", rappelle Le Figaro.