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L'ex-patron de l'UIMM condamné en appel à deux ans de prison avec sursis

Denis Gautier-Sauvagnac écope, en appel, de deux ans de prison avec sursis et 100.000 euros d'amende, pour avoir retiré en liquide 19 millions d'euros des caisses de la fédération de la métallurgie entre 2000 et 2007.
Article rédigé par Audrey Morellato
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Denis Gautier-Sauvagnac, au tribunal de grande instance de Paris © Maxppp)

La culpabilité de Denis Gautier-Sauvagnac est confirmée en appel, mais sa peine est allégée. La tribunal de grande instance de Paris l'a condamné à deux ans de prison avec sursis, contre trois ans dont un ferme en première instance. L'ancien dirigeant de l'UIMM, puissante fédération de la métallurgie, était jugé pour abus de confiance et travail dissimulé, après le retrait de 19 millions d'euros en liquide des comptes du syndicat.

Une partie de cette somme a servi à rémunérer des salariés non déclarés. Des compléments de salaire et de retraite, également non déclarés, ont été versés. Mais la justice n'a trouvé aucune trace de l'essentiel de cet argent : 14 millions d'euros ont disparu, avait rappelé l'avocat général pendant le procès. Les syndicats (CGT, CFDT, FO et CFTC) ont toujours nié en avoir bénéficié.

Trois autres condamnations ont été prononcées. Dominique Calan, l'ancien délégué général de la fédération doit payer 50.000 euros d'amende. Le comptable de la fédération à l'époque des faits, Dominique Renaud, écope lui de 5.000 euros d'amende. Quant à l'UIMM en tant que personne morale, elle a été condamnée à 30.000 euros d'amende.

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