Jean-Noël Guérini ne pourra donc pas échapper aux questions du juge. Le bureau du Sénat a levé mercredi matin son immunité parlementaire, à la demande de la justice, qui souhaite le placer en garde à vue pour l'interroger sur un dossier "à caractère mafieux".Pour le juge marseillais Charles Duchaine, à l'origine de la demande, ilexiste "une ou plusieurs raisons plausibles" de soupçonner le président du conseil général des Bouches-du-Rhône d'avoir commis les délits de corruption passive, trafic d'influence et association de malfaiteurs.C'est la deuxième fois que l'immunité parlementaire de Jean-Noël Guérini est levée : en mars dernier, les sénateurs avaient déjà pris cette décision pour obliger leur collègue des Bouches-du-Rhône à répondre aux questions du juge d'instruction.