C'est une conséquence inattendue de l'affaire Vincent Lambert. Les associations spécialisées dans l'accompagnement des personnes en fin de vie sont submergées d'appels. En effet, de plus en plus de personnes veulent rédiger leurs directives anticipées. "Ça se ressent par une explosion du nombre d'appels téléphoniques, de demandes de renseignements, de demandes de documentation", explique Philippe Loheac de l'association pour le droit de mourir dans la dignité.Un document disponible sur internetLes demandes d'adhésion affluent également, avec 350 demandes en deux jours. Les membres repartent avec un formulaire de directives anticipées, qui est disponible sur internet. Il suffit de le remplir, de le dater et de le signer. Le document permet aux médecins de prendre des décisions si vous ne pouvez plus formuler vos volontés. On peut alors joindre les volontés à son médecin, dans le dossier médical partagé, à un proche de confiance ou à un hôpital.