EN IMAGES. "Un crime", "c'est urgent", "les gens meurent"... Quand les politiques défendaient l'usage de la chloroquine contre le Covid-19
Deux larges études ont constaté que les traitements à base d'hydroxychloroquine ne réduisaient pas significativement les risques d'admission en réanimation, ni les décès chez les patients hospitalisés avec une pneumonie due au Covid-19.
Le débat est relancé. La chloroquine et l'hydroxychloroquine ne sont pas efficaces contre le coronavirus et augmentent même le risque de décès et d'arythmie cardiaque, selon une étude parue vendredi 22 mai dans la revue médicale The Lancet. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a en conséquence demandé au Haut Conseil de la santé publique de proposer "une révision des règles dérogatoires de prescription" de l'hydroxychloroquine.
Bien avant la publication d'études approfondies sur le sujet, de nombreux responsables politiques, en France comme à l'étranger, se sont pourtant montrés enthousiastes au sujet de ce traitement. Certains ont revendiqué son usage pour guérir ou se prémunir du Covid-19. D'autres ont accusé le gouvernement français de ne pas recourir massivement à l'usage de ce médicament. Franceinfo a relevé les principales déclarations faites ces deux derniers mois en faveur de ce traitement.












