Covid-19 : le Conseil d'Etat suspend l'obligation de motifs impérieux pour les Français rentrant de l'étranger

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Des voyageurs attendent leur passage à la police aux frontières, le 1er février 2021, à l'aéroport de Roissy (Val-d'Oise). (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)

Dans un communiqué publié vendredi soir, le Conseil d'Etat écrit qu'"exiger un motif impérieux porte une atteinte disproportionnée au droit fondamental qu’a tout Francais d’accéder à son pays".

Ce qu'il faut savoir

Les Français de l’étranger qui résident hors de l'Union européenne vont pouvoir revenir plus facilement. Le Conseil d'Etat a décidé de suspendre l'obligation de motifs impérieux pour eux. "Exiger un motif impérieux porte une atteinte disproportionnée au droit fondamental qu’a tout Francais d’accéder à son pays", peut-on lire dans un cimmuniqué mis en ligne vendredi 12 mars, en rappelant que l'impact de ces déplacements est mineur sur la propagation de l'épidémie de Covid-19. La mesure est en revanche maintenue pour les déplacements depuis ou vers les Antilles françaises. Suivez notre direct. 

Rideau sur l'Italie. Face à une "nouvelle vague de contagions", l'Italie se reconfine. Les régions les plus peuplées de la péninsule, notamment la Lombardie (poumon économique du pays) et le Latium (la région de Rome), seront classées en "rouge" (risque élevé) à partir du lundi 15 mars. Cela va entraîner la fermeture des écoles ainsi que des bars et des restaurants. Les déplacements seront limités aux impératifs de travail, à l'achat de produits de première nécessité et aux urgences de santé.

 Un quatrième vaccin autorisé en France. La Haute Autorité de santé a approuvé, vendredi, l'utilisation du vaccin contre le Covid-19 de l'entreprise Janssen, filiale de Johnson & Johnson, homologué la veille par l'Agence européenne des médicaments. Ce vaccin à dose unique peut être administré à tous les adultes, "y compris chez les personnes âgées de 65 ans et plus et/ou présentant des comorbidités, du fait de son efficacité vaccinale et de son profil de tolérance satisfaisant", précise la HAS. Les premières injections en Europe pourraient toutefois n'intervenir qu'à partir du mois d'avril.

AstraZeneca défend son vaccin. Le groupe pharmaceutique suédo-britannique affirme qu'il n'y a "aucune preuve de risque aggravé" de caillot sanguin entraîné par son vaccin. "Les chiffres sur ce type [de problème médical] sont beaucoup plus faibles chez ceux qui sont vaccinés comparé à ce qui serait attendu dans la population dans son ensemble", avance même l'entreprise. 

L'OMS appelle à "continuer à utiliser le vaccin d'AstraZeneca". Il "n'y a pas de raison de ne pas utiliser" le vaccin anti-covid d'AstraZeneca contre le Covid-19, après la suspension de son utilisation par mesure de précaution dans plusieurs pays. La Bulgarie est devenu, vendredi, le quatrième pays européen de la liste, après le Danemark, l'Islande et la Norvège. En Asie, la Thaïlande a suspendu le lancement de sa campagne.