Au quotidien, ces travailleurs français ne connaissent pas vraiment le confinement. Chaque jour, ils retrouvent leur univers professionnel bouleversé depuis déjà cinq semaines. C'est le cas d'Anne-Lise. Habituellement, elle fabrique des chaussons. Mais, aujourd'hui, finies les charentaises. "Notre atelier de piqûre est utilisé à 100% pour fabriquer des masques depuis plus de deux semaines, explique-t-elle. Initialement, on a un petit carré qu'on va venir plisser et faire des chapelets de masques. Puis, on va les emballer dans des boites à chaussures"."Je suis ravie de pouvoir rendre service à la population"Pas moins de 2 000 masques sont fabriqués dans l'atelier chaque jour. Les couturières n'ont pas hésité une seconde à se reconvertir. "Je suis ravie de pouvoir rendre service à la population, que les gens se sentent davantage protégés, en sécurité pour travailler", confie l'une d'entre elles. Les clients affluent.