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Coronavirus : l'hôpital campagne de Mulhouse relève d'un "défi logistique et technique", explique le porte-parole de l'état-major des Armées

"120 personnes s'affairent autour de cet élément militaire de réanimation", explique Frédéric Barbry.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Des soldats français installent l'hôpital de campagne, à proximité de l'hôpital Emile Muller, à Mulhouse. (SEBASTIEN BOZON / AFP)

Face au coronavirus, "les militaires se sentent en guerre, ils se sentent tout particulièrement concernés et solidaires", indique sur franceinfo dimanche 22 mars Frédéric Barbry, le porte-parole de l'état-major des Armées. Mais les militaires "n'auront pas vocation à faire respecter le confinement", ils n'ont "pas de pouvoir de police", assure-t-il, précisant que leur "mission première est de protéger les citoyens".

C'est dans le cadre de cette mission qu'un hôpital de campagne militaire est en cours d'installation à Mulhouse, pour désengorger celui de la ville qui est débordé par l'afflux de malades du coronavirus. Cette installation relève, selon Frédéric Barbry, d'un "défi à la fois logistique et technique" :

C'est la première fois sur le territoire national qu'on met en œuvre une telle structure, qui s'apparentera à une véritable unité fonctionnelle, totalement intégrée avec le CHU de Mulhouse.

Frédéric Barbry, porte-parole de l'état-major des Armées

à franceinfo

"120 personnes s'affairent autour de cet élément militaire de réanimation, dont 90 personnels du service de santé des armées et une petite trentaine de militaires du régiment médical qui vont s'assurer de la logistique, du maintien des différents flux et de la technique", détaille le porte-parole de l'état-major des Armées. L'hôpital sera opérationnel "en tout début de semaine prochaine", rappelle Frédéric Barbry sans donner de date précise : "Il faut que l'accueil se fasse dans des conditions optimales de sécurité sanitaire, de sécurité informatique, de sécurité hygiénique", assure-t-il.

D'autres hôpitaux militaires de campagne à venir ?

Frédéric Barbry n'exclut pas que d'autres structures similaires puissent être créées en France prochainement, "ça nécessiterait d'aller piocher dans les différents hôpitaux militaires de campagne différents modules", "il faudrait pouvoir étudier [ça] plus finement pour savoir si ces capacités pourraient être reproduites". Et parmi les paramètres à étudier, le nombre de personnels : "Le service de santé des Armées représente 1% de l'offre totale de soins nationale", indique le porte-parole de l'état-major des Armées.

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