Cet article date de plus de trois ans.

Coronavirus : "Il faut sécuriser les secteurs essentiels" et protéger la "santé des salariés", réclame le syndicat Force ouvrière

"On complète les équipes, plutôt que de tout faire peser sur le dos des mêmes, parce que si c'est pour les épuiser, puis se retrouver avec des arrêts de travail liés à la fatigue, on aura tout perdu", résume le secrétaire général de FO.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le secrétaire général de Force ouvrière Yves Veyrier, invité sur franceinfo, le 16 janvier 2020. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"Il faut sécuriser les secteurs essentiels" et ne pas "ajouter un risque sur la santé des salariés en accroissant la quantité et la durée de travail", estime dimanche 22 mars sur franceinfo Yves Veyrier, secrétaire général de Force ouvrière. Le leader de FO réagit à l'adoption du projet de loi d'urgence sanitaire.

"Réunir les interlocuteurs sociaux pour aller vers un accord d'entreprise ou de branche pour pouvoir jouer sur six jours de congés, très franchement, ce n'était pas indispensable. Mais bon, voilà. Le gouvernement a compris qu'il fallait passer par le dialogue social et la négociation collective parce qu'on s'y est mis à 8 [confédérations syndicales et organisations patronales]", estime Yves Veyrier.

On va être attentifs à ce que les ordonnances entendent mettre en œuvre sur les dérogations au temps de travail, au repos hebdomadaire ou au repos dominical dans les petites structures.

Yves Veyrier, secrétaire général de Force ouvrière

à franceinfo

"Là où il faut sécuriser les secteurs essentiels, on ne va pas ajouter un risque sur la santé des salariés en accroissant la quantité de travail et la durée du travail, le travail de nuit, le travail dominical. Il vaut mieux faire l'inverse. Il faut les protéger, alléger. C'est ce qu'on mis en place, d'ailleurs, un certain nombre d'entreprises. On ralentit la production. On réduit les plages d'ouverture des commerces. On complète les équipes, plutôt que de tout faire peser sur le dos des mêmes, parce que si c'est pour les épuiser, puis se retrouver avec des arrêts de travail liés à la fatigue, on aura tout perdu", résume le secrétaire général de FO.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.