Du muguet porte-bonheur mais un 1er mai morose pour Bruno Boursier, horticulteur à Soings-en-Sologne (Loir-et-Cher). Les fleuristes sont fermés et les ventes sur le trottoir interdites pour cause du Covid-19. Pour l'entreprise Terres de Sologne, c'est une catastrophe. "Il a fallu qu'on se réinvente, qu'on vende sur de nouveaux réseaux", explique Bruno Boursier. L'horticulteur compte sur les livraisons en ligne et sur la réouverture des jardineries, mais cela ne suffira pas à combler ses pertes.Écouler les stocks via les grandes surfacesMême inquiétude pour un horticulteur de Vigneux-de-Bretagne (Loire-Atlantique). Pour la fête du Travail, il a cultivé 1,5 millions de brins. Cette année, le muguet est particulièrement beau. Il va pouvoir écouler son stock, du moins partiellement, grâce au marché des grandes surfaces. De quoi sauver la saison, mais il s'attend tout de même à une baisse du chiffre d'affaires de 30%.