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Confinement : drones et caméras de vidéosurveillance pour quadriller le bassin parisien

À Paris et dans sa petite couronne, la crainte d’un relâchement des Franciliens existe mais reste difficile à mesurer. Pour faire respecter les mesures de confinement, la préfecture de police de Paris s’appuie sur les patrouilles de terrain mais recourt aussi à la vidéo.

Article rédigé par Stéphane Pair - Édité par Camille Laurent
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
Un policier de l'Unité de vidéo-verbalisation en train de contrôler des caméras de vidéo-surveillance à Paris, le 10 avril 2017. (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)

Quelque 1 400 caméras aident chaque jour la préfecture de police de Paris à piloter ses policiers sur le terrain et alerter sur de possibles rassemblements. Et une équipe mobile continue de faire voler ses drones dans les endroits dépourvus de caméras comme les grands bois parisiens. 

"Le drone a son utilité dans des zones, je pense notamment au Bois de Vincennes ou au Bois de Boulogne, pour lesquelles le préfet de police a pris un arrêté d'interdiction", explique le commissaire Éric Moise de l’état-major de la Direction de l'ordre public et de la circualtion (DOPC) à Paris, "dans certaines zones, notamment autour des lacs, ça arrive d'uliser le haut-parleur présent dans le drone pour passer des messages aux personnes qui auraient tendance à se regrouper ou qui constituerait une affluence trop importante".

Pour Paris et la petite couronne par exemple, depuis le début du confinement plus d'1,5 millions de contrôles ont été effectués, on est à un peu plus de 138 000 contraventions.

Commissaire Éric Moise de l’état major de la DOPC

à franceinfo

Quotidiennement les caméras aident aussi la police à observer et choisir les meilleurs emplacements pour effectuer les contrôles. À noter qu’en dehors de ces contrôles sur le terrain, les images de la préfecture de police de Paris ne lui permettent pas d’estimer - comme c’est le cas pour les manifestations - le nombre de Parisiens de sortie. Le relâchement reste une affaire d’observation et de ressenti des policiers.
 

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