À Marseille (Bouches-du-Rhône), certains clients tiennent absolument à se rendre dans les bars et restaurants avant la fermeture, dimanche 27 septembre. Dès minuit, les établissements devront fermer pour une durée de quinze jours, réévaluée au bout d'une semaine, à Aix-en-Provence comme à Marseille, placées en "zone d’alerte maximale" pour la circulation du coronavirus. "Ça va représenter quatre personnes au chômage partiel, 70% de chiffre en moins", se désole la gérante d'un bar marseillais.La tentation de braver l'interdictionCertains s'organisent en aménageant par exemple un comptoir de vente à emporter, autorisé par l'arrêté. À Marseille, la décision a toutefois encore du mal à passer. Certains sont tentés de braver l'interdiction. "Je vais fermer. Par contre, si ça dépasse sept-huit jours, je rouvre le bar", assure un restaurateur. Les contrevenants s'exposent à une amende dont le montant n'a pas encore été précisé par la préfecture des Bouches-du-Rhône.