Des steaks hachés, ou presque. 780 tonnes d'un produit fabriqué avec une quantité infime de viande ont été livrées à des associations comme la Croix-Rouge, les Restos du cœur et le Secours populaire. Les analyses ont révélé la présence de gras, de peau animale, de soja et d'amidon, des substances non autorisées dans ces préparations. Le Secours populaire a distribué 40% des stocks avant que la supercherie ne soit mise à jour.Des poursuites engagées par la FranceCette viande frauduleuse a été achetée par quatre associations auprès d'un fonds européen. Le fournisseur est une entreprise française dont le nom n'a pas été communiqué, qui s'est approvisionnée en Pologne. "Associées à la dénomination 'steak haché', vous avez un certain nombre d'exigences en termes de qualité des tissus, en termes de proportion de gras, ces produits ne respectent pas ces normes", décrypte le porte-parole de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes Loïc Tanguy. Vendredi 7 juin, le gouvernement a annoncé l'ouverture de poursuites judiciaires envers les responsables de l'entreprise.