Laurent Wauquiez s'est exprimé pour la première fois, mardi 20 février, sur BFMTV, quelques jours après la diffusion d'un enregistrement réalisé à son insu lors d'un de ses cours à l'EM Lyon. Le président du parti Les Républicains assume ses propos, sauf concernant Nicolas Sarkozy. Il a également dénoncé "des méthodes de voyou", et annoncé son intention de "porter plainte" contre l'émission Quotidien, sur TMC, et de saisir le CSA.L'extraitLa réaction de Bruno Cautrès, politologue, chercheur CNRS au Cevipof et professeur à Sciences-Po Paris, après cette Bruno Cautrès : Laurent Wauquiez, qui n'a pas tellement d'autre choix que la stratégie qu'il a adoptée ce soir, essaye surtout d'expliquer à son cœur de cible - c'est-à-dire les sympathisants [du parti Les] Républicains - que, décidément, il est bien leur nouveau chef et qu'il va être celui qui va oser briser un certain nombre de code, dire un certain nombre de choses. De ce point de vue-là, il s'inscrit très clairement dans quelque chose que l'électorat de droite attend sur cette rupture incarnée. Il a clairement un électorat qui est prêt à le suivre sur l'idée que le système médiatique ne fait pas sa place aux idées de la droite etc. C'est une rhétorique assez usée d'une certaine manière.Les invités Bruno Cautrès, politologue, chercheur au Cevipof et professeur à Sciences-Po ParisGeorges Fenech, ancien magistrat, ancien député, président de la commission d’enquête sur les attentats de 2015 et secrétaire national Les Républicains en charge de la justiceJean-Pierre Sueur, sénateur socialiste du Loiret et rapporteur de la commission sur la lutte contre les réseaux djihadistes en France.Patrick Maisonneuve, avocat et auteur de Justice-politique, le couple infernal (éd. Plon)