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Le sens de l'info. La voiture autonome

Le philosophe Michel Serres et Michel Polacco parlent de la voiture autonome.

Article rédigé par franceinfo, Michel Polacco - Michel Serres
Radio France
Publié
Temps de lecture : 5 min
Une voiture autonome de Google le 8 janvier 2016 au siège du groupe à  Mountain View en Californie (Etats-Unis). (NOAH BERGER / AFP)

Avec la voiture autonome, nous ne parlons pas de robots, programmés pour une tâche répétitive immuable, ni de drones, conduits à distance, mais d’autonomie.

La voiture se pliant aux demandes de ses occupants, en tenant compte en permanence de l’environnement pour assurer la performance et la sécurité. Pour l’instant rares sont celles qui n’embarquent pas un surveillant à bord, comme les navettes sans chauffeur de Navya à Lyon, mais, ce futur, encore récemment fiction, est désormais partout plus que proche.

J’ai essayé la Tesla électrique, précise Michel Polacco. Ce qui retardera sa mise en service selon les spécialistes de PSA, est plus une question de coût, encore très élevé pour les acquéreurs, que de technologies, quasiment toutes disponibles. Et il ne faut pas oublier la réglementation et les assurances. 

Pour le philosophe Michel Serres, la voiture autonome n’est pas la solution idéale pour régler nos problèmes, peu importe qui conduit.

Une première européenne

Un service de transport à la demande sur routes ouvertes avec des véhicules électriques autonomes fournis par Renault, sera lancé au printemps 2018 sur le technopôle du Madrillet à Saint-Etienne-du-Rouvray, au sud de l’agglomération de Rouen (Seine-Maritime). Cette expérimentation de deux ans baptisée "Rouen Normandy Autonomous Lab" a été officialisée le lundi 2 octobre 2017 par les partenaires publics et privés de ce programme, représentant un investissement total de 11 millions d’euros.

Trois parcours différents et 17 points d'arrêt

Ce service de transport à la demande opéré par véhicules électriques autonomes se déploiera sur trois parcours différents avec 17 points d’arrêt totalisant une dizaine de kilomètres et desservant le campus et les résidences universitaires, les centres de recherche et des entreprises. Les utilisateurs pourront appeler un véhicule depuis l’application dédiée disponible sur smartphone, à partir de l’un de ces 17 points d’arrêt.

Les partenaires de Rouen Normandy Autonomous Lab ont dévoilé le véhicule qui va assurer le service de transport autonome : la Zoé électrique de Renault bardée de systèmes de capteurs, avec notamment un télédétecteur par lidar au-dessus du toit et des capteurs latéraux de part et d’autre de la plaque d’immatriculation avant. Renault s’est cependant refusé à fournir la moindre explication sur la technologie équipant le véhicule.

Le Technopôle du Madrillet en Normandie

C'est un espace de 200 hectares qui accueille le pôle de compétitivité Movéo (automobile ; mobilité) et concentre des compétences sur l’autonomie du véhicule électrique. Géré par la métropole de Rouen, il rassemble par ailleurs des compétences en mécanique, énergétique, électronique, informatique… Des établissements de recherche et d’enseignement supérieur y sont installés.

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