Depuis le début de l'année, la moitié des nouvelles publicitésapparues sur le net incitent les français à placer leurs économies dans desproduits atypiques, en leur faisant miroiter des rendements mirobolants. Lettreet manuscrits par exemple, ou bien des œuvres d'art, des timbres, des diamants,des panneaux solaires ou du vin. Le problème, c'estque ces placements hautement spéculatifs ne sont pas soumis à la réglementationdes instruments financiers. En cas de litige, les recours sont limités. Explicationde Nathalie Lemaire, directrice des relations avec les épargnants de l'Autoritédes marchés financiers.Le contrat degénération va coûter près d'un milliard d'euros.Le coût annuel dudispositif s'élèvera à 180 millions d'euros en 2013. A partir de 2016, en rythme de croisière, ilatteindra entre 900 millions et un milliard d'euros. La surprise, c'est que cecontrat sera financé dans le cadre du pacte de compétitivité annoncé le moisdernier par le premier ministre. "D'un côté, il y aura le crédit d'impôtde 20 milliards accordés aux entreprise et de l'autre, le contrat de générationqui cible les jeunes et les seniors explique le ministre du travail MichelSapin. Adopté ce matin en conseil des ministres, le projet de loi sera débattuà partir du 15 janvier à l'Assemblée.Renault poursuit saconquête de la Russie.Carlos Gosn étaittout sourire ce matin à Moscou. Le PDG de Renault et son partenaire Nissan ontsigné un accord qui leur permet de prendre le contrôle en 2014 du premierconstructeur de voiture russe, Avtovaz. La Russie représente déjà le troisièmemarché de la marque au losange, derrière la France et le Brésil. Et l'avenirs'annonce radieux avec des ventes de voitures qui ne cessent d'augmenter. AMoscou, les précisions de notre correspondant Marc Crépin.Renault qui annonceégalement sa sortie complète du capital de Volvo.La sidérurgiechinoise connaît elle aussi des difficultés.Les hauts fourneauxfrançais et européens ne sont pas les seuls à pâtir des conséquences de lacrise économique mondiale. Les usines chinoises les subissent aussi. Aujourd'hui,ce sont elles qui fabriquent la plus grande quantité d'acier sur la planète.45% de la production mondiale contre 17% il y a dix ans. Mais cette follemontée en puissance a atteint ses limites. Du moins à court terme estime YvesZlotowski, économiste en chef de la Coface.2012, année "hors-norme"pour les céréaliers français.Grâce à la flambée des prix des matières premières, leur revenu moyen avant impôt devraitavoisiner les 72.000 euros en moyenne. En face, les éleveurs bovins aurontgagné à peine plus de 15.000 euros, soit à peu près cinq fois moins.