A part l'affaireDSK. Et encore ! Malgré la haute confidentialité de l'accord conclu entre lesdeux parties (sans mauvais jeu de mots), certains organes (de presse) croientsavoir que Monsieur Dominique a payé deux fois plus cher que prévu la cessationdes procédures et que Madame Nafissatou envisage d'ouvrir une boutique dans leQueens. A l'UMP, en revanchece n'est pas fini. Au contraire, la guerre des p'tits chefs entre dans saquatrième semaine sans que l'on sache s'il y aura (ou non) un (ou deux)référendums précédant un éventuel deuxième scrutin dont on ignore s'il auralieu dans trois, six, neuf, douze ou vingt quatre mois. Ce qui fait qu'à toutprendre, la fin de l'UMP devient statistiquement beaucoup plus proche que la findu monde. A gauche, ça n'estguère plus brillant. Messieurs Hollande et Ayrault se partagent des cotes depopularité faméliques. M. Cohn Bendit a quitté Europe Ecologie-Les Verts,lesquels Verts reprochent au chef de l'Etat d'être un danseur de tango (un pasen avant, deux pas en arrière) tandis que ce qui reste du Parti Communisteattise le feu qui ne brûle plus dans les hauts fourneaux de Florange et que M.Montebourg continue de jouer au ministre qui ne démissionne pas mais ne laferme pas non plus, en déclarant notamment que "le socialisme a étécolonisé par le reaganisme " et "qu'il faut en finir ". Sympapour ses collègues de bureau.Bref, dans les deuxgrandes familles politiques qui sont censées assurer la bonne gestion desaffaires du pays et lutter avec intelligence contre la crise qui nous appauvritchaque jour un peu plus, à gauche comme à droite, donc, ce n'est pas encore lafin du monde, certes. Mais ca sent le sapin. Et pas celui de Noël.