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Vidéo "19h". Manuel Valls aurait aimé être à la place d'Emmanuel Macron pour dépasser le clivage droite-gauche

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 2 min
VIDEO. "19h".  Manuel Valls aurait aimé être à la place d'Emmanuel Macron pour dépasser le clivage droite-gauche
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Article rédigé par France 2
France Télévisions

L’ancien Premier ministre de François Hollande, candidat malheureux à la primaire de la gauche lors de la dernière course à l’Elysée, affirme n’avoir ni rancœur ni jalousie envers le président de la République Emmanuel Macron, dont il veut la réussite… Extrait du magazine "19h le dimanche" du 17 septembre.

"Emmanuel Macron, c’est finalement Manuel Valls sans les vingt ans de la rue de Solférino. C’était un peu votre idéologie… Etes-vous jaloux de sa réussite ?" demande Laurent Delahousse à l’ancien Premier ministre de François Hollande qu'il reçoit sur le plateau du magazine "19h le dimanche (Facebook, Twitter, #19hLD).

"La rancœur, la jalousie… Ça ne fait pas partie de mon caractère", répond l’ancien candidat à la primaire de la gauche lors de la dernière élection présidentielle qui a porté le candidat du mouvement En Marche ! à l’Elysée. A-t-il un complexe vis-à-vis de cette réussite ? "J’aurais aimé être à sa place et mettre en œuvre une politique qui permette de dépasser le clivage droite-gauche", affirme le député de l’Essonne.

"Nous avons vécu un petit miracle"

"Ce qui est important et ce qui restera de toute façon, c’est mon discours à l'Assemblée nationale en janvier 2015, après les attentats, précise Manuel Valls. Ce qui restera sans doute, c’est que j’ai été l’un des premiers à dire qu’il y avait des gauches réconciliables… Il restera le fait que j’ai dit que nous étions en guerre et que l’islam politique reste un problème."

Emmanuel Macron et Manuel Valls se sont-ils parlé ? "On se parle peu, mais nous nous sommes parlé directement, bien sûr, affirme-t-il. Je veux sa réussite et il faut bien le comprendre. Ce n’est pas une posture. Je pense que nous avons vécu un petit miracle. Normalement, c’est le populisme qui devait l’emporter. Nous aurions pu avoir un deuxième tour Le Pen-Mélenchon… L’élection d’Emmanuel Macron a permis d’éviter ça… Oui, je veux sa réussite et contribuer à sa réussite."

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