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Vidéo Emmanuel Macron "est un grand illusionniste" et fait "des clins d'oeil à la droite de la droite" pour Bruno Retailleau

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Article rédigé par franceinfo
Radio France

Pour Bruno Retailleau, chef de file des sénateurs LR, "il y a peut-être d’autres clins d’œil à la droite ou à la droite de la droite à faire", alors qu'Emmanuel Macron a présenté l'immigration comme sujet prioritaire de sa politique devant près de 200 parlementaires de sa majorité lundi.

"C’est le grand illusionniste : il semble faire, mais il fait semblant, en réalité", estime, mardi 17 septembre sur France Inter, Bruno Retailleau, chef de file des sénateurs LR alors qu'Emmanuel Macron a présenté l'immigration comme sujet prioritaire de sa politique devant près de 200 parlementaires de sa majorité lundi. "La loi Asile Immigration, cela fait exactement un an qu’elle a été promulguée et voilà le président de la République qui se dit, sûrement pour les sondages, pour son électorat, il y a peut-être d’autres clins d’œil à la droite ou à la droite de la droite à faire", ajoute Bruno Retailleau.

Il y a quinze jours, devant les ambassadeurs [Emmanuel Macron] a reconnu, et ce constat est vrai, que la France est désormais de tous les pays d’Europe, le pays du rebond du droit d’asile.

Bruno Retailleau

à France Inter

"Le pays refuge pour les demandeurs du droit d’asile pour laquelle la demande ne débouche pas dans d’autres pays, c’est le cas pour les Afghans, c’est en France. Et qu’est-ce qui se passe en France ? Explosion record, 22% de plus de droits d’asile. En Europe, moins 10%", a-t-il précisé.

Bruno Retailleau a ainsi appelé Emmanuel Macron à "faire voter de vraies mesures", citant notamment l'Aide médicale d'urgence (AME). "L'AME est trop large : il y a 330 000 étrangers en situation irrégulière [qui touchent l’AME] pour un budget de près d’un milliard d’euros." "Nous proposons nous de faire non pas une AME, mais une aide médicale d’urgence, c’est-à-dire de restreindre le panier à des maladies infectieuses, contagieuses." Il a ensuite indiqué qu'il "est hors de question de laisser mourir en France bien évidemment des gens quelle que soit leur situation. Mais je pense qu’on doit mettre fin à ce laxisme".

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