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Vidéo Affaire Wauquiez : les Républicains contre-attaquent

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Affaire Wauquiez : les Républicains contre-attaquent
wauqiez 2 Affaire Wauquiez : les Républicains contre-attaquent
Article rédigé par franceinfo avec AFP - Guillemette Jeannot
France Télévisions

Laurent Wauquiez doit faire face, depuis vendredi 16 février, à la diffusion d'extraits, enregistrés à son insu, lors d'un cours donné à l'EM Lyon.

Les Républicains ont brocardé, lundi 19 février, "un exercice au niveau CAP d'ajusteur-monteur" après la diffusion dans l'émission "Quotidien", sur TMC, d'extraits d'un enregistrement de Laurent Wauquiez qui s'exprimait devant des étudiants lyonnais. Lors du point-presse hebdomadaire du parti, le porte-parole Gilles Platret a vu dans la diffusion de cet enregistrement "un cas d'école".

Est-ce que ça c'est du journalisme ? Non. Ça, éventuellement, c'est un exercice au niveau CAP d'ajusteur-monteur.

Gilles Platret

en conférence de presse

"Quand on voit la façon dont deux heures de cours ont été résumées en moins de deux minutes, c'est-à-dire qu'on a coupé, recollé, expurgé, pour avoir finalement des bouts de phrases dont vous savez très bien les uns et les autres qu'elles ont été complètement coupées de leur contexte..." a critiqué le responsable des Républicains, avant de préciser : "Ça n'est pas une attaque contre la presse, que les choses soient claires."

"Très loin des préoccupations des Français"

Dans cet enregistrement, on entend notamment Laurent Wauquiez affirmer que Nicolas Sarkozy faisait placer ses ministres sur écoute, se dire "sûr et certain" qu'Emmanuel Macron et ses équipes ont participé à une "entreprise de démolition" contre François Fillon. Quant au ministre Gérald Darmanin, visé par une enquête pour abus de faiblesse, "il sait ce qu'il a fait" et "il va tomber", assure Laurent Wauquiez.

"Oui, c'est une bombe médiatique", a reconnu le porte-parole du parti Les Républicains, mais "très loin des préoccupations des Français". "Si certains considèrent que cet épisode serait un épisode catastrophique, ils vont en être pour leurs frais", a insisté Gilles Platret. Egalement porte-parole, Lydia Guirous "aurait aimé que le buzz soit au moins équivalent lorsqu'Emmanuel Macron, de manière officielle, a parlé des Français comme d'illettrés, d'alcooliques ou de gens qui ne sont rien".

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