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Vague verte aux municipales 2020 : "Nos candidats ont permis que ces coalitions l'emportent", assure Éric Coquerel, de La France insoumise

Le député La France insoumise de Seine-Saint-Denis dresse un bilan satisfaisant des alliances conclues par son parti au second tour des élections municipales de 2020, notamment à Grenoble ou à Marseille.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Éric Coquerel, député LFI de Seine Saint-Denis, invité de franceinfo lundi 23 décembre. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"Nos candidats ont permis que ces coalitions l'emportent. Et tant mieux. C'est vrai à Lyon, c'est vrai à Tours, c'est vrai à Bourges. C'est évidemment vrai à Grenoble où, historiquement, nous étions alliés avec Europe-Écologie depuis 2014. Il y a beaucoup, beaucoup de villes comme ça, et très importantes, sur lesquelles je pense que sans notre apport, il n'y avait pas de victoire", réagit lundi 29 juin sur franceinfo le député La France insoumise de Seine-Saint-Denis Éric Coquerel, au lendemain de la victoire des écologistes dans plusieurs grandes villes aux élections municipales.

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Éric Coquerel cite en particulier la ville de Marseille, où "dans le premier secteur, l'arrondissement de Jean-Luc Mélenchon, Sophie Camard, fait plus de 59% des voix". "On a fait plus que se glisser" dans ces coalitions, "avec des scores souvent à deux chiffres au premier tour", souligne Éric Coquerel.

La France insoumise avait pour objectif "d'essayer d'être au deuxième tour dans le maximum de coalition qui allait dans le bon sens", explique-t-il.

On était dans plus de 200 villes, un tout petit peu moins qu'En Marche, deux fois plus que le RN. 

Éric Coquerel, député LFI

à franceinfo

"Le bilan n'était déjà pas si mauvais à ce niveau-là. Il devient bon si on regarde les victoires possibles, comme à Marseille", poursuit Éric Coquerel. "Notre volonté, c'était de continuer à essayer de faire en sorte que les gens reviennent en politique ou deviennent des animateurs politiques pour préparer la suite", ajoute le député LFI, qui considère que "cette élection municipale clôt une période" qui représente "plus de la moitié du quinquennat d'Emmanuel Macron", "avant d'aborder la suivante, qui nous emmène vers les présidentielles".

En revanche, la victoire de ces coalitions "n'a pas de répercussions sur la réalité nationale de nos représentations respectives", estime Éric Coquerel. Il pense que les victoires d'Europe Écologie les Verts ne vont "pas se traduire immédiatement dans quelque chose qui serait un résultat national", "notamment aux présidentielles".

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