Donald Trump prend la parole sur les armes à feu, près d'une semaine après la tuerie dans un lycée de Parkland, en Floride (Etats-Unis). Le président américain a fait savoir qu'il soutenait un renforcement du contrôle des antécédents des acheteurs d'arme à feu, lundi 19 février.Nikolas Cruz, un ancien élève du lycée Marjory Stoneman Douglas de Parkland, au nord de Miami (Floride), a ouvert le feu au fusil semi-automatique dans les couloirs de l'établissement mercredi, faisant 17 morts, dont une majorité d'adolescents. Malgré des signalements pour comportement violent, il avait légalement acheté l'arme avec laquelle il a perpétré cette fusillade.Selon la porte-parole de la Maison Blanche, Sarah Sanders, Donald Trump a "parlé vendredi avec le sénateur Cornyn au sujet du projet de loi bipartisan que le sénateur Murphy et lui ont présenté pour améliorer la législation fédérale" sur le contrôle des antécédents criminels des acheteurs d'armes à feu.Le président soutient les efforts pour améliorer le système fédéral de contrôle des antécédents.Sarah Sanders, porte-parole de la Maison-Blancheaprès la tuerie de Parkland, en FlorideUn projet de réforme en coursDepuis la fusillade, l'une des plus meurtrières en milieu scolaire de l'histoire des Etats-Unis, le président américain était resté silencieux au sujet de la réglementation des armes à feu. Dans une allocution au lendemain du drame, il avait surtout mis l'accent sur la nécessité de repérer les personnes souffrant de problèmes psychiatriques.Le projet de loi, préparé par un groupe de parlementaires républicains et démocrates, vise à renforcer les procédures fédérales et locales d'inscription au Fichier national de vérification instantanée du casier judiciaire (NICS). Les élus estiment qu'il existe de nombreuses failles dans le système actuel. Les armuriers doivent consulter ce fichier avant de vendre une arme à un particulier, ce qui n'est pas le cas pour une vente entre particuliers ou sur un marché.