Présidentielle : les candidats divisés sur les frappes américaines en Syrie
La situation en Syrie est largement commentée par les candidats à l’élection présidentielle française, qui sont très divisés sur le sujet.
Marine Le Pen était, jusque-là, la candidate à l’élection présidentielle la plus proche de Donald Trump. Ce vendredi 7 avril au matin, elle a condamné sans réserve l’intervention en Syrie des États-Unis : "Est-ce que c’est trop demander d’attendre les résultats d’une enquête internationale indépendante avant d’opérer à ce genre de frappes ?" La condamnation est assez semblable pour Nicolas Dupont-Aignan, qui s’interroge sur la responsabilité de Bachar al-Assad dans l’attaque chimique contre des civils du 4 avril. Jean-Luc Mélenchon et ses proches sont également opposés à ces frappes.
La mise en garde de François Fillon
Au contraire, d’autres candidats saluent l’initiative. Emmanuel Macron a souligné ce vendredi matin que "le peuple syrien a un ennemi : Bachar al-Assad". François Fillon comprend, mais met en garde : "Cette riposte américaine, que l’on peut comprendre au vu de l’horreur des attaques chimiques, ne doit pas conduire à une confrontation directe des forces occidentales avec celles de la Russie et de l’Iran". Aucune réserve au contraire du côté de Benoît Hamon.
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