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Le chercheur Roland Marchal arrêté en Iran en juillet en même temps que sa compagne Fariba Adelkhah

Les deux chercheurs, membres du CERI-Sciences Po, ont été arrêtés, selon Téhéran, pour atteintes à la sécurité nationale. Un motif que récusent tous les proches du couple. L’affaire a été au cœur des discussions entre la France et l’Iran ces derniers mois.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Fariba Adelkhah, le 19 septembre 2012. (THOMAS ARRIVE / SCIENCES PO)

Dès le mois de juillet, Téhéran annonce l’arrestation de Fariba Adelkhah en Iran, où elle vivait et travaillait, mais pas celle de Roland Marchal, arrêté au même moment. Le Quai d’Orsay avait demandé aux chercheurs informés de ne pas rendre publique cette information pour ne pas compliquer les négociations en cours. La confidentialité de cette information faisait débat entre les chercheurs au courant. Radio France avait décidé de garder le silence, mais un média l'a rompu et nous avons donc fait le choix de donner plus de détails en accord avec les proches des chercheurs. 

Arrêtés pour "atteinte à la sécurité nationale"

Les deux chercheurs (membres du CERI-Sciences Po) ont été arrêtés, selon Téhéran, pour atteintes à la sécurité nationale. Un motif que récusent tous les proches du couple. Depuis quatre mois, ils sont emprisonnés dans la célèbre prison d’Evin, à Téhéran, dans des conditions difficiles, qui se seraient récemment améliorées depuis la visite d’un avocat. L’affaire a été au cœur des discussions entre la France et l’Iran ces derniers mois"Nous avons eu l’occasion d’exprimer notre ferme condamnation et notre volonté de clarification auprès des autorités iraniennes", écrit le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué publié mercredi.

Roland Marchal est un chercheur très réputé. C'est un sociologue spécialiste des guerres civiles en Afrique sub-saharienne. Il connaît notamment très bien l’Afrique de l’Est. De nombreux chercheurs estiment que Roland Marchal et Fariba Adelkhah sont des "prisonniers scientifiques". Ils appellent à "leur libération immédiate."

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