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Attentat déjoué à Villepinte : la France gèle les avoirs de deux Iraniens

"Cet acte d’une extrême gravité envisagé sur notre territoire ne pouvait rester sans réponse", écrivent trois ministres français dans un communiqué commun. 

Article rédigé par franceinfo
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Des milliers d'Iraniens réunis lors d'un congrès de l'opposition, à Villepinte (Seine-Saint-Denis), le 30 juin 2018. (YUSUF OZCAN / ANADOLU AGENCY / AFP)

La France a gelé, mardi 2 octobre, les avoirs de deux ressortissants iraniens et de la Direction de la sécurité intérieure du ministère iranien du Renseignement. Ces deux personnes auraient un lien avec un projet d'attentat (qui a été déjoué) à Villepinte (Seine-Saint-Denis) le 30 juin 2018.

"Cet acte d’une extrême gravité envisagé sur notre territoire ne pouvait rester sans réponse", écrivent les ministres de l'Intérieur, des Affaires étrangères et de l'Economie, respectivement Gérard Collomb, Jean-Yves Le Drian et Bruno Le Maire dans un communiqué commun.

"Des mesures préventives ciblées"

"La France a pris des mesures préventives ciblées et proportionnées sous la forme de l'adoption des mesures nationales de gels des avoirs de M. Assadollah Asadi et de M. Saeid Hashemi Moghadam, ressortissants iraniens, ainsi que de la direction de la Sécurité intérieure du ministère du Renseignement iranien", ajoutent-ils.

Cette mesure, valable pour une durée de six mois, s'est traduite par un arrêté publié mardi au Journal officiel. Pour Jean-Yves Le Drian, cité dans le communiqué du gouvernement, "l'attentat déjoué à Villepinte confirme la nécessité d'une approche exigeante dans nos relations avec l’Iran".

En juillet, un "attentat terroriste" contre un rassemblement de l'opposition iranienne à Villepinte, près de Paris, a été déjoué grâce à l'arrestation à Bruxelles d'un couple d'origine iranienne en contact avec un diplomate iranien, interpellé en Allemagne. Téhéran a démenti toute implication. Et a accusé le parti d'opposition présumé visé, les Moudjahidines du peuple, d'avoir monté toute l'affaire.

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