A Tsingoni (Mayotte), la violence est de plus en plus extrême. Une maison a été attaquée alors qu'une famille entière se trouvait à l'intérieur. "J'étais au travail, il y avait mon fils et ma belle-sœur à l'intérieur. Je ne peux pas vous dire dans quel état ils étaient", s'émeut le père de famille. Depuis quelques semaines, ces violences sont le fait de bandes de jeunes que les autorités ne parviennent pas à identifier.Le préfet affiche sa fermetéDésormais, le préfet accuse l'immigration clandestine, qui représente 50% de la population clandestine de l'île. "Si ces jeunes gens sont issus de famille qui bénéficient d'un titre de séjour, je réunirai la commission pour regarder si nous suspendons ou supprimons les titres de séjour qui n'auront pas rempli leur devoir", avance Jean-François Colombet, le préfet. Un lien entre immigration et délinquance qui n'est pas évident pour tout le monde. Une association pointe du doigt l'extrême pauvreté et le chômage qui touche 30% de la population. Les gendarmes sont mobilisés pour ramener l'ordre, mais les écoles sont fermées jusqu'à lundi 14 septembre.