L'accord sur le Brexit obtenu jeudi 17 octobre permettrait notamment à Boris Johnson de se rapprocher d'un de ses buts majeurs. En supposant que le parlement britannique vote favorablement, il souhaite devenir un concurrent ultra-libéral et s'éloigner de l'Union européenne. Il voudrait "se couper au maximum des réglementations européennes, se couper au maximum des droits de douane européens pour une sorte de Thatcher numéro 2, un Singapour sur Tamise", explique le correspondant du journal Le Monde Éric Albert, en direct de Londres.Des entreprises européennes pourraient déserter le Royaume-UniSi cette sortie de l'Union européenne a bien lieu, cela pourrait progressivement pousser certaines entreprises à s'éloigner du Royaume-Uni. "Ce qu'il faut comprendre, c'est que le Brexit aura un effet lent mais négatif. Ce sera un lent délitement, pas un soudain saut de la falaise", analyse-t-il.