Comme de nombreux fonctionnaires britanniques en poste à la Commission européenne, Chris Jones possède désormais la nationalité belge. Il s’agit d’une opportunité professionnelle, mais pas seulement. Ce fonctionnaire européen apprécie le mode de vie de son pays d’accueil, dans une capitale à taille humaine qui exerce notamment son charme grâce à ses petites maisons en briques rouges. Aujourd’hui, sa colère anti-Brexit est retombée, même si un fort goût d’amertume persiste.Un mauvais feuilletonÀ la maison, les deux parents alternent l’anglais et le français. Ils font partie d’une génération Erasmus un peu idéaliste, pour laquelle le Brexit a été un coup de massue, comme le raconte Philippa Jones, journaliste. Le couple suit au quotidien ce qu’il considère être un mauvais feuilleton. Le dernier épisode, report ou non du Brexit, ne convainc pas Chris Jones. Ce dernier reste optimiste à long terme, mais souhaite en finir.