C'est une situation inédite. En 2017, le pétrole de schiste représentait la moitié du pétrole brut produit aux États-Unis. Face à la diminution des réserves de pétrole conventionnel, le pays se tourne de plus en plus vers cette alternative non-conventionnelle.Son extraction est toutefois plus complexe que celle du pétrole classique. Comme le gaz du même nom, le pétrole de schiste est enfermé dans des couches rocheuses de schiste ou de grès, à de grandes profondeurs. Il faut donc recourir à la fracturation hydraulique. De l'eau et des additifs sous pression sont injectés sous terre afin de fissurer la roche afin de récupérer le pétrole.Menace environnementaleSelon plusieurs scientifiques américains, cette méthode peut entraîner localement une fragilisation des sols, voire des mini-séismes. Autre problème, les additifs chimiques utilisés peuvent polluer les nappes phréatiques. Les États-Unis possèdent la plus grande réserve de pétrole de schiste connue au monde. Malgré des oppositions locales, le pays compte bien mettre à profit ce gigantesque potentiel.