La chaleur qui envahit la France va provoquer jeudi 25 juin un pic de pollution à l'ozone dans la capitale; la municipalité a donc décidé de mettre en place une circulation alternée. Seuls les véhicules avec des vignettes Crit'Air 0, 1, et 2 seront autorisées. Pourtant, le confinement de huit semaines a permis de voir une baisse des émissions de CO2, là où l'an dernier elle n'a été que de 1%, ce qui est bien trop peu. Si le chiffre confirme une tendance enclenchée en 2005, il n'en reste pas moins qu'à cette vitesse la France aura du mal à tenir ses engagements climatiques, et atteindre la neutralité carbone en 2050. Le secteur des transports tarde à muterLes émissions vont devoir être divisées par cinq, ce qui semble irréaliste aux yeux de l'association France nature environnement, qui pointe que l'objectif de 2% par an est non seulement manqué, mais déjà en lui-même insuffisant selon l'ONU. Sur le podium des secteurs qui polluent le plus, on retrouve la production d'énergie dans les habitations (19%), l'élevage de bovins (19%), mais surtout les transports (31%). Et selon les spécialistes, la transition vers les énergies propres n'est pas assez rapide. "La transformation du secteur des transports n'avance pas vite", confirme Pascal Charriau, président d'Enerdata.