Cet article date de plus de quatre ans.

Les Africains rendent hommage sur la Toile à Thomas Sankara, le "Che Guevara" de l’Afrique

Son assassinat, il y a 32 ans, a fait de lui une icône de la lutte des peuples africains.

Article rédigé par Jacques Deveaux
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2 min
La statue en bronze de Thomas Sankara a été érigée à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, le 2 mars 2019. (ISSOUF SANOGO / AFP)

L’anniversaire de la mort de Thomas Sankara, le 15 octobre 1987, est l’occasion pour ses admirateurs de rappeler sur Twitter, combien l’homme a compté pour le Burkina Faso et plus largement pour l’Afrique toute entière.

La figure de Sankara est complexe et embrasse plusieurs aspects. Mondialiste, anti-impérialiste et anticolonialiste. Sankara est une référence et un idéal pour une jeunesse africaine qui veut voir le continent se développer.

"Tout ce que tu voulais, c’était une Afrique indépendante, gouvernée avec courage et respect pour la dignité de son peuple. Ils t'ont tué pour ça. On ne t’oubliera pas", écrit un twitto. En fait, son exercice sera bref. Quatre années seulement. Mais il laissera l'exemple d'un homme politique honnête, qui ne s'est pas enrichi de l'exercice du pouvoir.

Sa mort, son assassinat, sont l’objet de toutes les supputations. Ses partisans ont accusé la France d’être derrière le complot. A l'issue de ce coup d’Etat, le 15 octobre 1987 donc, son compagnon d’arme Blaise Compaoré a pris le pouvoir. A son tour renversé, il vit aujourd’hui en exil en Côte d’Ivoire.

Aujourd’hui le Burkina est en feu, victime du jihadisme, le pouvoir est incapable de contrôler le nord du pays, où les attentats se multiplient. Pour beaucoup, avec Thomas Sankara, le Burkina Faso avait rendez-vous avec son histoire.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.