"À première vue, ce sommet du G20 à Osaka est une réussite notamment pour Emmanuel Macron qui avait fixé une ligne rouge sur le climat, elle n'a pas été franchie puisque les signataires de la déclaration finale acceptent l'accord de Paris, exigent même sa mise en œuvre complète", raconte l'envoyé spécial à Osaka (Japon), Jeff Wittenberg, samedi 29 juin.Un accord à 19+1Le compromis est le fruit d'une longue nuit de négociations, mais il n'est surtout pas signé par tous les pays. "C'est surtout un texte duquel une fois de plus les États-Unis s'affranchissent. Le G20 se conclut non pas à 20, mais à 19+1, une nouvelle fois comme à Hambourg (Allemagne) il y a deux ans, comme à Buenos Aires (Argentine) il y a un an. Il n'y a pas de recul, certes, mais il n'y a pas non plus d'avancée et c'est là tout le problème, car comme Emmanuel Macron l'a dit lui même sur le climat il faut aller beaucoup plus loin. Et la question se pose aujourd'hui, il se la pose, mais il n'est pas le seul, de l'utilité de ce type de sommet", conclut le journaliste.