Cet article date de plus de quatorze ans.

MAM veut renforcer la "castration" chimique

Michèle Alliot-Marie a annoncé sa volonté de renforcer les mesures en matière de castration chimique des condamnés
Article rédigé par France2.fr
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Les traitements chimiques pourraient prévenir les crimes sexuels. (© F2)

Michèle Alliot-Marie a annoncé sa volonté de renforcer les mesures en matière de castration chimique des condamnésMichèle Alliot-Marie a annoncé sa volonté de renforcer les mesures en matière de castration chimique des condamnés

"Cette affaire dramatique illustre la nécessité de renforcer encore notre dispositif de lutte contre la récidive et de prise en charge des criminels sexuels", pendant "mais aussi après leur incarcération", a déclaré jeudi la ministre.

Sur le sujet de la castration chimique, "la loi existe, il faut la rendre plus efficace", a-t-elle déclaré.

Mme Alliot-Marie souhaite que la castration chimique puisse "s'appliquer pendant l'incarcération, mais aussi après". Il faut "que la personne, qui doit être volontaire, n'ait pas ensuite la possibilité d'y renoncer, sauf à retourner en prison".

"C'est une proposition que je ferai dans le cadre de la loi qui sera déposée avant fin octobre" au Parlement, a précisé Mme Alliot-Marie. Ce projet de loi est issu d'un texte visant à amoindrir le risque de récidive criminelle présenté en novembre 2008 en Conseil des ministres par l'ancienne Garde des Sceaux Rachida Dati.

Selon elle, dans l'affaire du meurtre de Marie-Christine Hodeau, il n'y "pas eu de dysfonctionnement de la justice" mais une insuffisance des mesures de suivi (...) due essentiellement au fait que la cour d'assises ne les pas prévues".

Une solution tout à fait envisageable (Jean-Marie Le Guen, PS)


Le député PS de Paris a estimé vendredi que la castration chimique pouvait être "tout à fait envisagée" pour prévenir les crimes sexuels mais dans "le cadre du volontariat" et en respectant le fait que "la médecine n'est pas un auxiliaire de justice".
"C'est une mesure technique qui peut être tout à fait envisagée", a affirmé sur Canal+ M. Le Guen, médecin et directeur de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).

- > Lire aussi :


- > Sur la politique pénitentiaire, lire aussi :
"Non lieu. Un psychiatre en prison", le j'"accuse" d'une psychiatre

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.