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Les autorités belges déjouent un attentat contre un rassemblement en Seine-Saint-Denis, deux personnes inculpées

Deux Belges d'origine iranienne sont soupçonnés d'avoir voulu attaquer une conférence organisée le 30 juin à Villepinte par les Moudjahidines du peuple iranien (MEK), des opposants au pouvoir de Téhéran.

Article rédigé par franceinfo
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Le rassemblement organisé par l'opposition iranienne le 30 juin à Villepinte (Seine-Saint-Denis) avait réuni environ 25 000 personnes. (YUSUF OZCAN / ANADOLU AGENCY / AFP)

Ils sont suspectés d'avoir voulu commettre un attentat à la bombe contre le Parc des expositions de Villepinte (Seine-Saint-Denis). Deux Belges d'origine iranienne ont été placés sous mandat d’arrêt par un juge d’instruction d’Anvers pour tentative d’assassinat terroriste et de préparation d'une infraction terroriste, annonce le parquet fédéral belge dans un communiqué.

Amir S., né le 26 avril 1980, et son épouse Nasimeh N., née le 20 septembre 1984, sont soupçonnés d'avoir voulu attaquer une conférence organisée le 30 juin à Villepinte par les Moudjahidines du peuple iranien (MEK), un parti d’opposition iranien fondé en 1965 et interdit par le gouvernement iranien en 1981. Quelque 25 000 personnes étaient présentes à cette conférence, selon le parquet belge.

Selon les informations de France 2, les enquêteurs français soupçonnent les services secrets iraniens d'être derrière la préparation de cet attentat.

Des explosifs retrouvés dans leur voiture

Le couple interpellé a été intercepté à bord de son véhicule Mercedes par les unités spéciales de la police de Woluwe-Saint-Pierre. Lors de la fouille de ce véhicule, environ 500 grammes de TATP, un puissant explosif, et un mécanisme de mise à feu ont été découverts dans une petite trousse de toilette, poursuit le parquet fédéral belge.

Dans le même temps, un complice présumé, Merhad A., né le 31 juillet 1963, a été privé de liberté en France. Deux autres personnes en France ont été remises en liberté après audition, indiquent les autorités belges.

Selon le parquet fédéral belge, l'attentat a pu être déjoué grâce à la coopération entre les différents services de police et de justice belges, ainsi que les autorités judiciaires françaises (DGSI) et allemandes. Le renseignement américain a également permis leur arrestation, d'après les informations de France 2.

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