Un an après les attentats du 13 novembre, les proches des victimes ne parviennent pas à passer à autre chose. "La plaie est encore ouverte. On est comme des funambules : si on regarde en avant, on peut avancer, si on regarde en arrière, on tombe", racontent deux pères de victimes du Bataclan, qui ont planté deux arbres dans un jardin public de Metz. Entre les familles, les blessés et les rescapés, plus de 2 800 personnes ont été touchées par les attentats du 13 novembre.À Paris dimanche pour les commémorationsLa mère de Chloé, tuée à une terrasse parisienne, ne veut pas que fille tombe dans l'oubli et attend le procès de Salah Abdeslam, unique survivant des commandos. Elle veut rencontrer le responsable du meurtre de sa fille. "Je veux qu'il me voie, qu'il me regarde, je veux qu'il voie une photo de Chloé, qu'il voie qui il a tué", explique la mère, qui sera à Paris dimanche pour les commémorations. Un moment important mais difficile pour certaines victimes.