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Vidéos FN, état d'urgence, Benzema... Les six phrases à retenir de l'interview de Manuel Valls sur Europe 1

En deux heures d'entretien, le Premier ministre a abordé, mardi, de nombreux sujets d'actualité. Francetv info a isolé les passages les plus marquants.

Article rédigé par franceinfo
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Manuel Valls quittant l'Elysée après le conseil des ministres, le 25 novembre 2015 à Paris. (MIGUEL MEDINA / AFP)

Sur fond d'actualité très chargée, entre la COP21, l'état d'urgence et les élections régionales, le Premier ministre, Manuel Valls, était l'invité d'Europe 1, mardi 1er décembre. Une interview fleuve de deux heures, durant laquelle le chef du gouvernement a longuement abordé les suites des attentats de Paris, mais pas seulement. Francetv info a isolé les six passages les plus marquants.

"Venez à Paris, les conditions de sécurité sont assurées"

Le Premier ministre a appelé les Français et les touristes à retourner dans la capitale et les a invités à "vivre" et à "consommer" pour la période des fêtes, malgré la menace terroriste. 

L'état d'urgence pourrait se prolonger, a-t-il d'ailleurs prévenu au passage. Manuel Valls s'est félicité du bilan des plus de 2 000 perquisitions effectuées depuis sa mise en place : 320 armes ont été saisies, et plus de 210 personnes ont été placées en garde à vue.

Une loi "pour permettre aux agents de la RATP et de la SNCF de fouiller les bagages"

Manuel Valls a annoncé que le gouvernement soutiendrait la proposition de loi d'un député PS, qui autoriserait les agents de la RATP et de la SNCF à fouiller les bagages des passagers des trains et des transports en commun. Il a aussi soutenu la mise en place de portiques de sécurité pour les passagers des trains Thalys, qui relient la France à d'autres pays européens.

"Je ne crois pas" que les enquêteurs sachent où est Salah Abdeslam

Interrogé au sujet de la traque du terroriste soupçonné d'avoir participé aux attentats de Paris, Manuel Valls a souligné les incertitudes qui planent sur son sort. Et il a appelé à se méfier des affirmations de certains médias, selon lesquels le jihadiste aurait gagné la Syrie.

"Le Front national n'aime pas la France"

Souvent offensif vis-à-vis du parti de Marine Le Pen, le Premier ministre est revenu sur les critiques du FN contre l'exécutif après les attentats de Paris : "Attention à la supercherie, à ceux qui vous disent : 'Avec nous, il n'y aura plus d'attentats'. Tous ceux qui disent cela mentent." A une semaine du premier tour des élections régionales"chacun devra prendre ses responsabilités, gauche ou droite, pour empêcher le FN de gagner une région", a également lancé Manuel Valls.

"La prime de Noël sera versée à compter du 16 décembre"

Attendue par plus de deux millions de foyers parmi les plus défavorisés, la traditionnelle prime de Noël, mise en place depuis 1988, est reconduite cette année, a annoncé Manuel Valls. Son montant est proche de celui de l'an dernier : "Un peu plus de 150 euros pour une personne seule et un peu plus de 320 euros pour un couple avec deux enfants."

Si Benzema "n'est pas exemplaire, il n'a pas sa place en équipe de France"

Le Premier ministre a aussi abordé quelques sujets d'actualité plus décalés, notamment le sort de Karim Benzema, l'attaquant international français mis en examen dans l'affaire de la sextape de Mathieu Valbuena.

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