Ils ne savent pas quand ils pourront à nouveau accéder à leur logement. Clément Vasseur et Natalie Hardy reviennent pour la première fois aux abords de leur immeuble de la rue Erlanger, mercredi 6 février. La veille, un violent incendie a fait au moins 10 morts dans leur bâtiment et une trentaine de blessés. Eux sont encore émus. "On a une pensée pour les victimes. Il y en a peut-être encore dans les décombres", dit Clément, qui vit au 3e étage. >> Suivez les dernières informations concernant l'incendie meurtrier à Paris"On ne va pas se lamenter sur notre sort et pleurnicher, on a de la chance d'être en vie, c'est ça l'essentiel", tempère Natalie, même si 24 heures après les événements, l'accès leur est bloqué par les policiers encore sur place.Solidarité et hommageDans le quartier, les riverains sont toujours sous le choc. "Je n'arrive pas à réaliser. C'est un cauchemar", explique l'un d'entre eux. A l'école voisine, une mère de famille rappelle qu'elle croisait régulièrement les habitants de l'immeuble.A la mairie d'arrondissement, une Parisienne indique qu'elle est venue apporter des vêtements pour les sinistrés. "Je me suis imaginée à la place des gens qui ont tout perdu...", explique-t-elle. À 18 heures, une messe en hommage aux victimes doit avoir lieu à l'église d'Auteuil.