EN IMAGES. Des "femmes de policiers" manifestent à Paris pour dénoncer les violences contre les forces de l'ordre

Epouses de policiers, CRS ou de gendarmes pour la plupart, ces femmes entendent aussi alerter les cadences imposées à leurs maris et l'angoisse de leurs familles. 

Elles se mobilisent, deux jours après le meurtre de Xavier Jugelé, le policier tué sur les Champs-Elysées. Entre 100 et 150 manifestantes du collectif des "Femmes des forces de l'ordre en colère (FFOC)" se sont réunies, samedi 22 avril, sur le champ de Mars à Paris pour dénoncer les violences envers les policiers et les militaires. 

Epouses de policiers, CRS ou de gendarmes pour la plupart, ces conjointes entendent aussi dénoncer les cadences imposées à leurs maris, les horaires et l'angoisse pour les familles en contexte de menace terroriste. Interrogée par franceinfo, une compagne de CRS a expliqué son "angoisse le soir où [s]on mari a été appelé au Bataclan", ignorant tout des conditions de son intervention. Vêtues de blanc, les manifestantes ont prévu de lâcher des ballons pour symboliser les vies perdues des membres forces de l'ordre, qu'ils aient été tués ou qu'ils se soient suicidés.

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Deux jours après le meurtre de Xavier Jugelé, le policier abattu sur les Champs-Elysées, elles sont entre 100 et 150 personnes à s'être rassemblées sur le champ de Mars à Paris pour dénoncer les violences envers les forces de l'ordre. GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
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Elles sont pour la plupart les épouses de policiers, de gendarmes ou de CRS. GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
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Ce rassemblement a été organisé autour par les membres d'un groupe Facebook intitulé "Femmes des forces de l'ordre en colère (FFOC)". Elles se disent apolitiques. GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
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Leur revendication centrale vise à dénoncer les violences dont sont victimes les forces de l'ordre, mais aussi les cadences imposées à leurs maris, les horaires et l'angoisse pour les familles. GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
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Une compagne de CRS a expliqué à franceinfo son "angoisse le soir où son mari a été appelé au Bataclan", ignorant tout des conditions de son intervention. GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
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Des policiers en patrouille ont apporté leur soutien à la manifestation, notamment en portant des fleurs sur leur uniforme.  GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
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Ce policiers signe le t-shirt d'une manifestante, portant le logo de leur organisation : "Femmes des forces de l'ordre en colère (FFOC)". GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
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Les manifestantes ont prévu de lâcher des ballons qui symbolisent les vies perdues des forces de l'ordres, qu'ils aient été assassinés ou qu'ils se soient suicidés. GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
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