Ahmed Hanachi, le tueur de la gare Saint-Charles, à Marseille (Bouches-du-Rhône), dimanche 1er octobre. Une bonne partie de la nuit du mardi 3 au mercredi 4 octobre, la police a perquisitionné son studio marseillais. C'est ici que l'assaillant aurait passé sa dernière nuit. Deux mois qu'il résidait ici. Sur la porte, un scellé indique : "Assassinats en relation avec une entreprise terroriste". Les enquêteurs tentent désormais de déterminer d'où proviennent les versements récents d'un total de 2 000 euros sur le compte du tueur."Peut-être qu'il était sous l'effet de la drogue"Plusieurs personnes qui ont effectué ces virements ont été placées en garde à vue, mardi. De l'autre côté de la méditerranée, en Tunisie, près de Zarzouna, vit dans une maison la famille du tueur. Interrogé par l'AFP, son père ne croit pas à la radicalisation de son fils. "Cette histoire de Daech, pour moi, c'est impossible. Je ne veux pas l'entendre. Peut-être qu'il était sous l'effet de la drogue", a affirmé Noureddine Hanachi.