Nicolas Sarkozy se serait bien passé de cette annonce, quelques jours après s'être déclaré candidat à la primaire. Le parquet demande le renvoi en correctionnelle de Nicolas Sarkozy et de 13 autres mis en examen dans l'affaire Bygmalion, ce 5 septembre. Le calendrier judiciaire vient se juxtaposer au calendrier politique de l'ancien président de la République. Ses proches ont aussitôt organisé la riposte, son avocat en tête. Thierry Herzog, l'avocat de Nicolas Sarkozy, a expliqué que ce dernier "s'interroge sur le fait que cela sorte maintenant, et parle de manœuvre politique grossière".Prudence et silenceDepuis Bordeaux (Gironde), Alain Juppé, principal rival de Nicolas Sarkozy et favori dans les sondages, reste prudent. En revanche, Bruno Le Maire et François Fillon, qui clament depuis une semaine qu'un homme mis en examen ne devrait pas être candidat à la présidentielle, se murent dans le silence. Quant au nouveau patron des Républicains, Laurent Wauquiez, il ne tient pas sa promesse de neutralité et fustige dans un tweet la décision du parquet.