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Affaire Grégory : l'avocat de Murielle Bolle veut déposer une requête pour faire annuler des pièces du dossier

Dans une interview accordée au "JDD", Jean-Paul Teissonnière explique qu'il veut notamment demander la nullité des aveux formulés par sa cliente en 1984.

Article rédigé par franceinfo
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Murielle Bolle dans son jardin, à Granges-sur-Vologne (Vosges), le 21 juin 2017. (PATRICK HERTZOG / AFP)

L'avocat de Murielle Bolle veut contre-attaquer. Jean-Paul Teissonnière s'apprête en effet à déposer une requête de nullité des pièces visant sa cliente, mise en examen dans le cadre de l'affaire Grégory, assure-t-il dans les colonnes du JDD, dimanche 17 septembre.

Murielle Bolle a été placée en détention provisoire, l'été dernier, puis remise en liberté sous contrôle judiciaire, au début du mois d'août. Les gendarmes soupçonnent la femme, aujourd'hui âgée de 48 ans, d'avoir été, en 1984, dans la voiture de son beau-frère Bernard Laroche au moment du rapt du petit garçon de quatre ans. 

"C'est en Cour de cassation que tout se décidera"

A l'époque, devant les gendarmes, elle avait raconté ces éléments aux enquêteurs, avant de se rétracter trois jours plus tard. Pour l'avocat, "le raisonnement des militaires repose depuis toujours sur des données inexactes". Il estime que la version des gendarmes accablant Bernard Laroche et Murielle Bolle est une "thèse, pas une démonstration".

Je vais déposer d'ici la fin du mois une requête en nullité pour faire annuler une série de pièces, à commencer par les aveux de Murielle en 1984.

Jean-Paul Teissonnière

au "JDD"

Et l'avocat de poursuivre : "J'estime aussi que la mise en examen de Murielle Bolle doit être annulée. (...) Sachant que dans cette affaire, c'est la chambre de l'instruction de Dijon qui va devoir apprécier des actes commis par la chambre de l'instruction de Dijon, je ne me fais guère d'illusions. Nous irons ensuite devant la Cour de cassation. C'est là que tout se décidera."

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