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Municipales : Mounir Mahjoubi, député LREM de Paris, ressent "un peu de colère envers ceux qui ont parfois manqué un peu de responsabilité"

L'élu LREM a estimé que l'écologie est "une réalité sur laquelle il va falloir qu'on soit capables de répondre" et que "si on n'y répond pas, ce n'est pas la peine de revenir devant les Français dans deux ans".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Mounir Mahjoubi, député LREM de Paris, porte-parole d’En Marche. (FRANCEINFO)

Agnès Buzyn, candidate LREM à Paris, arrivée seulement en troisième position dimanche 28 juin au second tour des municipales, n'a pas réussi à obtenir suffisamment de voix pour devenir conseillère de Paris. Elle est un des symboles de l'échec du parti de la majorité lors de ce scrutin. Mounir Mahjoubi, candidat sur la liste LREM d'Olivier Rouxel dans le 19e arrondissement parisien, a exprimé, dimanche soir sur franceinfo, "un peu de colère envers ceux qui ont parfois manqué un peu de responsabilité et de sens des responsabilités".

Faire plus et plus vite pour l'écologie

Le député, sans dire de noms, a porté la responsabilité de cette défaite sur certains de ses collègues politiques au sein de LREM. "Évidemment, il y a beaucoup de déception. Il y a aussi un peu de colère envers ceux qui ont parfois manqué un peu de responsabilité et de sens des responsabilités. (...) Je ne parle pas spécifiquement de Benjamin Griveaux. 

Je pense à ceux qui n'ont pas apporté l'unité. Je pense à celles et à ceux qui, parfois, ont mis de côté ce qui avait fait nos valeurs.

Mounir Mahjoubi, candidat LREM dans le 19e arrondissement de Paris

à franceinfo

Comme tous les représentants de LREM qui se sont exprimés à l'issue de ce second tour, Mounir Mahjoubi a reconnu que le gouvernement ne s'est pas assez préoccupé de la question écologique en France. "Est-ce qu'on a fait assez et assez vite ? Je pense qu'il faut qu'on fasse plus et plus vite. Et ça, aujourd'hui, ça devient une réalité sur laquelle il va falloir qu'on soit capables de répondre. Et si on n'y répond pas, ce n'est pas la peine de revenir devant les Français dans deux ans" (pour l'élection présidentielle).

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